Retour photos sur la journée anti-nucléaire du 29 mars.

De nombreux ateliers et échanges entre les militant-e-s.

Le stand du Parti de Gauche Drôme. Merci Nizou et Guillaume !

A Fukushima, la radiation monte à 6.000 "coups/seconde". Habituellement de 50 à 200 CPS à l'état naturel (géologie des sols).

Chocs par seconde

Les chocs par seconde ( ou coups par seconde) (en abréviation c/s ou cps) est une unité de mesure d'émissions radioactives. Il se mesure avec un ictomètre. Une valeur en chocs par seconde ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chocs_par_seconde

Si la journée du 29 mars devait se résumer en une phrase, ce serait les nombreuses informations et échanges des militants anti-nucléaires sur la réalité quotidienne des turpitudes d'AREVA et de l’État qui en plus de chercher à enterrer les fûts de combustibles radioactifs, emmurent toutes informations qui pourraient les compromettre gravement.

Qui a jamais entendu parler des centaines de milliers de militaires et d'ouvriers envoyés déblayés les centaines de tonnes de déblais de Tchernobyl ou des désinformations constantes des autorités japonaises pour Fukushima.

Immédiatement, l'exposé sur Fukushima (Corinne Morel-Darleux et Michèle Rivasi) me fait penser à un passage du récit du Michaël Ferrier dans "Fukushima, récit d'un désastre" :

"La palme en la matière revient incontestablement au docteur Shunichi Yamashita, professeur à l'université de Nagasaki et membre de l'institut de recherche sur la bombe atomique. Un florilège de ses déclarations donne une franche envie de rire... ou de vomir. La plus savoureuse : "La radioactivité n'affecte pas les gens souriants mais seulement les gens soucieux. Ceci a été prouvé par des expérimentations animales. " La peur de la radioactivité serait plus nocive que la radioactivité elle-même. Le traitement du docteur est donc simple mais efficace : Be happy, don't worry. On dirait le docteur Folamour de Kubrick quand il chante : "How I stopped worrying and learned to love the bomb !" (remplacer bomb par nuclear plant). Faut rigoler ! Ne plus s'en faire et apprendre à aimer la centrale, joyeuse, triomphante, rayonnante ! Un détail : le docteur Yamashita est conseiller pour les risques sur la santé de la radioactivité à la préfecture de Fukushima. Effectivement, c'est assez drôle. " (p. 202).

JCR

Fukushima, récit d'un désastre

" On peut très bien vivre dans des zones contaminées : c'est ce que nous assurent les partisans du nucléaire. Pas tout à fait comme avant, certes. Mais quand même. La demi-vie. Une certaine fr...

http://www.franceculture.fr/oeuvre-fukushima-recit-d-un-desastre-de-michael-ferrier