Par Chantal Carretey,
Après la pelle du 17 juin, le désastre sportif qui aura fait couler beaucoup d'encre, la réalité reprend ses droits... et à la lecture de divers journaux, la joie de vivre ne fait pas la une.
Ici, c'est la pêche au thon et la détermination des pêcheurs de continuer à pêcher malgré le danger de la disparition de l'espèce,
Là ce sont les pluies diluviennes du Var et ses victimes qui nous posent une fois de plus la question du changement climatique…
Ailleurs c'est la liberté de la presse menacée avec le quotidien le monde et ses dettes qui pourrait être racheté par des financiers qui n'affichent pas la couleur sarkosyste provoquant un appel de monsieur le président lui même au journal pour menacer de coupure financière si ceux-là sont désignés…
Plus loin encore c'est le Kirghizstan et sa guerre inter ethnique tandis que tel un ver sournois dans divers pays de l'Europe on assiste à la montée de l'extrême droite…
Et puis bien sûr, la réforme des retraites qui est une véritable claque méprisante à la face de tous les gens qui se lèvent tôt et qui devront travailler plus longtemps… Du travail pour les vieux alors que les jeunes n'en ont pas… Je n'arrive pas à comprendre la politique savante de nos dirigeants payés grassement et qui eux, n'auront aucun souci de retraite…
La rue nous appelle, la rue nous appartient et nous rappelle à toutes et tous que nous avons le pouvoir tous ensemble de changer les choses…
Ne nous trompons pas d'ennemi dans une société ou la peur de l'autre est cultivée sur fond de saucisson pinard de privilèges ou de couleur de peau…
Ne nous trompons pas d'ennemis… Soyons unis, car nous sommes tous dans la même galère.
Le 24 juin, soyons dans la rue pour ne pas perdre un droit inaliénable, en mémoire de ceux qui avant nous, après un certain appel du 18 juin, ont sacrifié leur vie pour que nous soyons là aujourd'hui en affichant les couleurs de la liberté.